Marcella Maltais a passé son enfance d'abord à Chicoutimi puis à Rivière-du-Loup et enfin à Québec, où la famille s'établit définitivement. À l'âge de 13 ans, durant ses études secondaires, Marcella suit les cours du samedi pour enfants à l'École des beaux-arts de Québec.
À la fin de ses études, en 1949, elle travaille dans des bureaux professionnels le jour et s'inscrit aux cours du soir et aux cours libres de l'École des beaux-arts, où enseignent Jean-Paul Lemieux et Jean Dallaire.
L'été venu, elle plante son chevalet dans la région de Charlevoix et à l'île d'Orléans en compagnie de ses amis François Soucy, Claude Picher et Edmund Alleyn.
En mars 1955, dans le foyer du Palais Montcalm de Québec, elle fait une première exposition de groupe.
«Quelle chance ce fut pour moi d'avoir eu deux maîtres plutôt que deux professeurs :
les peintres Jean-Paul Lemieux et Jean Dallaire. Ces années-là (de 1950 à 1954)
furent déterminantes dans ma formation. Je découvrais Cézanne, l'impressionnisme,
Vuillard, Derain, le cubisme. (...) Mes tout premiers tableaux : rues de Québec et paysages
des Éboulements, furent peints tout à fait spontanément. Puis, vers 1954-55,
ma peinture est devenue plus ou moins expressionniste. J'étais influencée par un
académisme modernisant.»
(Michel Camus, Entretien avec Marcella Maltais, Obliques, no 16-17, Éditions Borderie,
Nyons, France, 1978)
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Les vieux toits de Québec, vers 1950
Huile sur carton, 60 x 45 cm
"Mes tout premiers tableaux : rues de Québec et paysages des Éboulements, furent peints tout à fait spontanément."
Les buttes, vers 1950
Huile sur carton, 45 x 53 cm
Autoportrait, vers 1950
Huile sur carton, 63 x 45 cm
Jeune garçon au chapeau de paille, vers 1950
Huile sur carton, 34 x 68 cm
Le shampoing, vers 1950
Huile sur carton, 51 x 45 cm
Tatie Dallaire, vers 1950
Huile sur carton, 67 x 64 cm
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